A la demande directe du roi, SAUDI ARAMCO, le plus grand maître d’ouvrage d’Arabie Saoudite, a pour mission de faire construire un complexe universitaire qui s’étendra sur des centaines d’hectares au nord de Jeddah, sur la mer Rouge.
Tout est permis pour la réalisation de ce projet aux allures pharaoniques :
Un seul impératif : le temps.
Initié en 2006 pour être terminé en septembre 2009 (la première rentrée est déjà programmée), le projet doit battre des records de vitesse à tous les niveaux.
Le sol en surface est constitué de terrains très hétérogènes, allant de sables lâches à des limons argileux appelés communément « sabkha », comprenant aussi par endroits des couches de coraux décomposés, le tout s’étendant sur une profondeur de 6 à 8m.
Les délais étant extrêmement serrés, le maître d’œuvre devait impérativement faire intervenir les travaux de terrassement et d’amélioration de sols le plus tôt possible, à un stade où la conception du projet n’était encore qu’en phase préparatoire, sans reconnaissance de sols complète ni plans finalisés.
L’enjeu du projet était donc de réaliser des travaux d’amélioration de sols sur une surface exceptionnelle, dans un sol hétérogène et mal identifié, pour des constructions dont l’emplacement est encore inconnu, le tout dans un temps record.
Pour répondre à ce défi, Ménard a proposé une solution mixte en compactage dynamique / plots ballastés :
Ainsi, il devenait possible de traiter continûment une zone, au lieu de se concentrer sur les emplacements des fondations encore inconnus.
Les terrains seraient identifiés par une campagne de pénétromètres et de pressiomètres tout au long du chantier.
Afin de traiter les 260 hectares requis en seulement 8 mois, des moyens imposants ont été mis en œuvre :
L’organisation du chantier a été résolument tournée vers une optique d’optimisation de la production.
Pour cela, l’observation du terrain et l’analyse des essais intermédiaires au pénétromètre statique et pressiomètre permettaient d’identifier les types de terrains au fur et à mesure de l’avancement du chantier.
En jouant sur la géométrie et le poids des masses utilisées, les hauteurs de chutes des masses, le nombre de coups appliqués par impact, le nombre de phases, les temps de repos entre les phases… Il a été possible d’adapter le traitement à des zones de terrains identifiées d’après les résultats d’essais et les améliorations observées.
Ainsi, plus de 100 000 m² de terrain étaient chaque jour implantés, pilonnés, remblayés… avant d’être repilonnés après un temps de repos.
Une telle productivité représente bien sûr une réelle nécessité d’organisation logistique :
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