Après un DEUG de Sciences de la Terre à Jussieu (Paris 6) un Magistère de Sciences de la Terre à l’ENS Ulm (Paris) et un DEA MSOE « Mécanique des sols et des ouvrages dans leur environnement » à l’école centrale (Paris), j’ai repris en cours la formation d’ingénieur de l’ENSG (geol nancy) pour obtenir le titre d’ingénieur et pouvoir quitter le domaine de la recherche pure afin de travailler dans des entreprises privées.
D’abord dans le domaine de la recherche au CEMAGREF à Grenoble (unité ETNA, « Erosion Torrentielle, Neige et Avalanches »), puis un stage de fin d’études chez Solétanche Bachy sur chantier (poste de Responsable Contrôle Interne).
Ensuite, dès mon embauche, j’ai été affectée en tant que responsable d’un chantier de paroi moulée chez Solétanche Bachy.
Maintenant, je travaille pour l’agence « Ile de France Confortement » chez Solétanche Bachy. Ce sont essentiellement des chantiers de consolidation de sols par injections de tous types de carrières.
Je suis responsable de plusieurs chantiers en même temps, donc chaque journée est différente en fonction des besoins des chantiers et des réunions avec les clients.
En général, je passe plus de la moitié de mon temps sur les chantiers (et sur la route !) et le reste à l’agence.
Venant d’un milieu de « chercheur », j’aime d’abord le fait de travailler dans une entreprise qui « construit ». Mes origines de « géologue » m’ont orientée naturellement vers Solétanche Bachy, où la géologie tient une place prépondérante dans la réalisation des fondations spéciales.
D’autre part, le travail sur chantier est très stimulant ; le fait de résoudre rapidement les problèmes, la composante « économique » du chantier qu’on doit également maîtriser, toutes ces choses qu’on n’apprend pas pendant nos études et qui font développer des compétences très diverses (gestion humaine et financière du chantier, technique, géologie…).
C’est un métier qui bouge, qui peut être un peu usant parfois, mais jamais routinier !
Continuer les chantiers quelques temps et évoluer vers un poste toujours en interaction avec le terrain même si on y est moins souvent, comme par exemple, commercial. Mais rien n’est jamais figé !
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