C’est lors de mes études d’ingénieur TP que j’ai découvert la géotechnique grâce à des professeurs convaincants… J’ai vite apprécié cette matière où on travaille un matériau que l’on ne connaît jamais vraiment puisqu’il n’a pas été fabriqué par l’homme.
J’ai effectué mon stage de fin d’études chez Solétanche et cela a confirmé mon choix. J’ai été embauché par la société comme ingénieur travaux et pendant 3 ans, j’ai suivi des chantiers d’injection et colonnes ballastées.
Je suis ensuite passé au bureau d’études où j’évolue depuis 12 ans ; aujourd’hui je suis chef de projet et j’encadre 2 jeunes ingénieurs.
Je travaille sur 5 à 10 projets en même temps, pour moitié en phase d’étude avant-projet ou réponse à appel d’offres, le reste en étude d’exécution.
Les affaires que je traite concernent toutes les techniques de fondation et ouvrages souterrains et couvrent la France et Monaco.
Le projet moyen représente 5 millions d’euros. Une bonne partie du travail se fait sur ordinateur avec des logiciels spécifiques de calcul. J’ai des échanges quotidiens avec les ingénieurs d’affaires sur le choix des techniques et des variantes présentées.
En général, je me déplace un jour par semaine sur chantier ou dans nos agences.
Le plus appréciable, c’est de continuer à apprendre chaque jour. En terme de projet, j’ai une préférence pour le chantier de déplacement de l’Olympia -célèbre salle de spectacle : un chantier très technique, en plein Paris, avec un phasage complexe.
Le plus difficile, c’est lorsqu’on perd une affaire contre un concurrent ayant fait des impasses techniques qui font prendre des risques au client.
Continuer à augmenter mes connaissances et en faire profiter les autres que ce soit au sein de l’entreprise ou par des activités d’enseignement dans les formations d’ingénieur.
Ne pas oublier que la démarche de l’ingénieur nécessite de se confronter sans cesse avec la réalité.
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